Paris rue Monge 7 Septembre.
Mon Gilles,
Ton immense courage reste un exemple constant pour nous tous,
Merci d’avoir repoussé le moment de nous quitter en allant jusqu’au bout de tes forces, merci pour ta force et celle que tu as su nous communiquer.
Merci surtout pour cette amitié exceptionnelle de presque 30 ans, pour nos fous rires toujours si présents, nos premiers sujets un peu maladroits, puis tous les autres aux multiples couleurs et aux nombreuses saveurs.
Tu savais capter la lumière comme personne, réussissant chaque fois à faire apparaître cet éclat particulier sur tes images, même les jours les plus moches, dans des lieux archi-sombres ou à la tombée du jour, tu étais le seul à savoir apprivoiser d’invisibles rayons de cette manière.
En alchimiste discret et radieux, tu es parti comme un prince rejoindre ces poussières d’or qui dansent en suivant leurs trajectoires.
Tu peux être sûr, Gilles que dès aujourd’hui, je vais bien les guetter tes fameux rayonnements, Peut-être qu’un jour moi aussi je réussirai à les apercevoir un petit peu, même lorsqu’il pleut ….
Alors dès maintenant nous les guetterons avec Catherine, Martin et Simon où que nous soyons.
Ton amie Marianne