Tu manques toujours autant à tes amis…
INSTANT INNÉ
Toujours la lumière sait
L’œil qui la regarde.
Chaman lumineux,
Ton regard colorant,
Mute en Arnolfini
De simples tabourets.
Simplement élégant,
Ta boîte noire en main,
Le doigt sur la détente
N’est jamais menaçant.
Dans l’axe d’un regard,
Souvent vorace et doux,
La tendresse a son nid
Et déborde alentour.
Frontal adolescent,
Absent de cet à-plat
Où tu nous fais entrer,
C’est toi qu’on voit le mieux.
Ton œil d’or se reflète
Pour nous montrer cet air
Qui caresse les pierres
Et réchauffe les ombres.
Et l’œil, en négatif,
Aux petites fenêtres
Encadrées de plastique,
Sourit toujours.
YS.
08/09/04